Le point de vue "utilisateur" a fait l’objet d’un récent colloque qui le définissait comme la manière "d’aborder la réalisation de la prestation pédagogique du point de vue du "client" -particulièrement l’apprenant- qui permettra aux utilisateurs d’éclairer leurs pratiques afin de les aider dans le choix opérationnel de la démarche répondant au plus près de leurs attentes." Ouf ! Comment alors réussir un projet d’e-formation centré sur l’apprenant ? Deux niveaux semblent se distinguer : réunir les conditions de réussite relatives à la conception des dispositifs et des cours prenant en compte les besoins de l’utilisateur final dès le début du projet (ergonomie élémentaire, styles d’apprentissage...); réunir les conditions de réussites relatives à l’apprenant lui-même (projet professionnel, autonomie, motivation…) en mettant en place un "tutorat performant, pro-actif et individualisé". A la recherche de l’apprenant modèle le formateur devient vedette car il lui faut enseigner, apprendre et apprendre à apprendre ! Il en vient à se concentrer davantage sur le processus d’apprentissage que sur le contenu. Existe-t-il donc un modèle de l’apprenant à distance pour apporter "logique au chaos" ? L’équipe a collecté cette semaine des ressources basées sur l’observation des pratiques qui font bang ! : des observations documentées sur l’effet des pédagogies en réseau, une grille de lecture d’écran pour tester l’aspect pédagogique d’un cours en ligne, un logiciel libre de formation pour les pays à faible connectivité, la plate-forme ouverte Ilias de l’université de Cologne, des recettes pour fidéliser les cyberétudiants et des astuces pour assurer des tests en ligne sans triche. Remarquons aussi un dossier précieux sur la photo numérique, l’état des réseaux en Afrique et de l’e-formation au Maroc, un cours du Cned pour apprendre à concevoir des projets culturels ou gérer l’apprentissage en réseau, des logiciels futés, des chemins de mots pour fêter la langue française... et joyeux anniversaire aux (é) cri(t)s de Charlie ! Bonne découverte, Martine JaudeauRédactrice en chef