Dans leur nouveau livre
L’entrée des femmes en informatique
(traduction libre de "Unlocking the Clubhouse: Women in Computing"), les auteurs Jane Margolis de UCLA et Allan Fisher de l’Université Carnegie Mellon exposent comment les écoles secondaires et les collèges peuvent encourager les femmes à faire carrière en informatique.
Les auteurs soutiennent que la société découragent les femmes de s’intéresser à l’informatique dès leur plus jeune âge. Plus tard, ce sera la culture «geek» qui les y indisposera. Margolis et Fisher ont effectué leur recherche auprès des étudiantes en informatique de Carnegie Mellon sur une période de quatre années, alors que cette université remaniait son école d’informatique en mettant en place de nouvelles politiques d’admission, des groupes d’appel et des cours interdisciplinaires.
Selon les deux professeurs-chercheurs, ces programmes, de concert avec «une attention extraordinaire (portée) à la qualité de l’expérience chez l’étudiant», ont donné des résultats positifs. Entre 1995 et 2000, le pourcentage d’étudiantes inscrites dans des spécialisations en informatique est passé de seulement 7 % à près de 40 %. De plus, les études finales ont montré que les étudiantes n’étaient désormais pas davantage susceptibles que leurs confrères masculins d’abandonner leur spécialisation, alors qu’en 1995 elles étaient portées à le faire dans une proportion double.