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Publié le 22 avril 2007 Mis à jour le 22 avril 2007

Angola : démarrage pénible pour la FOAD***

Les pays lusophones d’Afrique ne sont pas différents de leur congénères francophones quant aux difficultés des études supérieures. Cette semaine, révèle la presse angolaise, près de 400 étudiants résidant à Luena, chef-lieu de la province de Moxico, à l’est de l’Angola, suivent des cours à distance à l’Université Ouverte de Lisbonne, au Portugal, depuis 2005.

L’enseignement supérieur de l’Angola semble connaître plusieurs problèmes d’infrastructures susceptibles d’assurer l’encadrement de tous les Angolais désireux de se former. D’où cet appel et ce recours à l’Université de Lisbonne pour assurer les cours de Gestion, de Sciences Sociales, d`Histoire, d`Action sociale, de Langues et de la Mathématique appliquée que sollicitent souvent les étudiants angolais.

Mais, d’après certaines études, bien que rapides, notamment un ancien compte rendu du CEDEFOP, "le constat général est que [au Portugal], l’entrée exclusivement technique n’est pas satisfaisante : il ne suffit pas de choisir une plate-forme, ou d’en créer une, il ne suffit pas de mettre du contenu multimédia en ligne. Les réflexions sur les clés de réussite portent plus aujourd’hui sur la nécessité impérative de développer la communication (entre apprenants, entre apprenants et professeurs, avec l’institution), afin d’aboutir à un environnement « naturel » d’apprentissage".

On a cependant des données récentes obtenues en 2005 dans le cadre d’une étude de cas contenue dans un ouvrage sur les nouvelles politiques éducatives en Europe.

Ces obstacles révèlent en tout état de cause l’état alarmant des études à distance en Afrique si l’aide extérieure fait défaut ou se montre insuffisante. Les ressources nationales semblent destinées à d’autres objectifs qu’à l’éducation. Et, confirme le secrétaire local de l’Association Académique des étudiants de cette Institution d’enseignement supérieur à Angolapress, Valentino Gil Domingo, le recours au Portugal a été choisi par manque d’Institutions supérieures sur place. Cependant, les difficultés de contact avec les professeurs titulaires, le manque d’une structure physique et le recrutement des moniteurs, sont entre autres, les problèmes qu’ils affrontent à chaque année académique, a-t-il précisé. A qui la faute ?


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