À ce jour, tous les pays africains francophones ont livré leurs bacheliers. Depuis le mois de juillet en effet, les résultats du bac « tombent » et les futurs étudiants ont commencé les inscriptions. La nouveauté, c’est que peu de pays résistent à la tentation de donner ces résultats en ligne. Le Cameroun avoue que cette prouesse n’est pas pour demain. En 2004, Thot révélait que ces résultats étaient disponibles à domicile. Cette méthode a été rééditée pour le Bac technique de 2008 avec en prime, ceux du Brevet et du CEPE qui peuvent se lire sur Congo-site
Mais, déjà, en 1999, le Gabon proclamait aussi ses résultats en ligne, mais on ne sait pas si la tradition se poursuit, vu que le travail était réalisé par un particulier qui y a mis fin. La Tunisie, comme depuis la décennie 80/90, a constamment publié sous conditions ses résultats en ligne.
C’est la RDC qui, enfin, entre dans cette valse en proposant, à son tour, des résultats en ligne, même si cette opération est une occasion d’escroquerie pour les tenanciers des cybercafés .
La publication ainsi faite apporte une grande économie dans la gestion des examens et la maîtrise des TIC. Cette pratique qui tend cependant à se vulgariser connaît quelques résistances d’ordre économique et non d’ordre technique. Une diffusion en temps réel des résultats permet aux universités de réajuster les politiques d’accueil des nouveaux arrivants même si la construction des amphis n’est pas possible en deux mois. En revanche, les préparatifs pour la formation à distance est envisagée dans la plupart des pays compte tenu de nombreux bons résultas aux différents bacs.
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