Dans le domaine des services sociaux, l’Écosse est aux prises avec les mêmes difficultés que le Québec : une population vieillissante et un difficile financement des services publics. Pourtant, elle a été en mesure de trouver un équilibre entre l’essence même du travail des intervenants – aider les gens à mettre leurs difficultés derrière eux – et les impératifs de performance – intervenir auprès d’un nombre de personnes déterminé dans une année.
«En Écosse, ils ont conçu une approche qui permet de voir la différence qu’apportent les services sociaux dans la vie des personnes et des communautés. On s’attend à ce que les psychologues ou les travailleurs sociaux aident les gens, mais au Québec, on n’est pas encore capable de savoir à quel point ces intervenants font une différence dans leur vie. C’est quelque chose qu’on cherche à développer. Pour l’instant, on évalue seulement les interventions selon le nombre de personnes qu’un intervenant a vues dans l’année», explique le professeur Morin.
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Crédit photo : PerseoMedusa / Shutterstock.com
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