Un nombre croissant de professeurs d’universités trouvent des opportunités d’affaires lucratives hors les murs de leur institution. Ces enseignants, spécialement ceux des sciences informatiques, obtiennent des postes dans les entreprises en démarrage ou fondent leur propre commerce.
Des universités comme la Stanford, l’Université de Californie à Los Angeles et le Massachusetts Institute of Technology, par exemple, voient jusqu’à 25 pourcent de leur corps enseignant dans le domaine des nouvelles technologies passer du côté commercial.
Les étudiants ainsi que les représentants des universités craignent qu’un tel engagement nuise à la qualité de l’enseignement. Dans plusieurs cas les professeurs ont effectivement abandonné l’enseignement au profit de leur nouvel emploi, ou alors négligé la préparation des cours et la correction des examens. Cependant, la réussite de certains professeurs a aussi créé des occasions uniques pour entrer sur le marché du travail à bon nombre de leurs étudiants.
Plusieurs universités ont déjà exprimé leurs inquiétudes quant à l’intégration au marché du travail avant l’achèvement de la formation académique. Dans certains cas, ce sont même d’ex-étudiants qui ont recruté ceux qui avaient été leurs enseignants. Les universitaires sont cependant conscients qu’il n’est pas possible d’empêcher les enseignants de travailler pour d’autres entreprises où les salaires qu’ils peuvent obtenir peuvent représenter la possibilité de multiplier par cent leur salaire académique.
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