Dans son dernier rapport « L’éducation nationale en chiffres 2006-2007» on ne trouve pas un mot, ni de chiffre d’ailleurs, sur la formation à distance.
Mais comment peut-on planifier une quelconque intégration et utilisation efficiente des TIC dans l’éducation sans aucun chiffre ou donnée conciliée ? Quelle prise de conscience les dirigeants peuvent-ils faire sans informations ni portrait d’ensemble ?
À croire que le CNED (300 000 inscrits), l’UVPL (10 000), les UNT (Universités thématiques numériques) (plusieurs milliers d’inscrits), le CNAM (10 000) et autres initiatives ne comptent toujours pas dans le total ceci sans compter ceux qui les utilisent en parallèle à leurs études «en classe».
Plus d’un demi-million d’étudiants à distance devraient logiquement apparaître quelque part dans les statistiques mais non. Un étudiant à distance ne compte apparemment pas encore.
Dans ce contexte, on se demande comment les institutions font pour négocier leurs budgets pour la fomation à distance.
Dans les faits, elles contournent, détournent, font appel à des budgets spéciaux, des programmes, de l’auto-financement, du volontariat mais toujours pas de stratégie nationale intégrée et considérée, malgré les annonces.
Quand donc considérera-t-on la formation à distance comme une modalité éducative valable et performante ? Généralement elle est bien plus facile à mettre en oeuvre que l’organisation d’un cours dans une classe, semaine après semaine, et souvent plus économique
Pour télécharger le rapport : L’éducation nationale en chiffres 2006-2007 - document .pdf
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