Standard de gestion de droits d’auteur ouvert et gratuit***
Un consortium développe même un standard similaire pour les mobiles
Publié le 08 novembre 2007 Mis à jour le 08 novembre 2007
Le Sénégal, on l’a dit plusieurs fois, appartient aux pays de l’AfiUE subsaharienne qui ont lancé et favorisé l’utilisation des Tic à l’école. Pour former et préparer la nouvelle génération, ce pays a lancé, il y a quelques années, l’introduction des Tic à la maternelle. Ces projets, bien qu’endogènes, sont généralement réalisés avec l’aide des partenaires étrangers comme les États-Unis, la France ou le Canada.
Pour approfondir méliorativement cet objectif, le pays de Wade vient de mettre sur pied, un projet, pourtant déjà en place depuis 2002, qui vise à faciliter l’expérimentation des Tic dans le système scolaire, dans des disciplines aussi diverses que les mathématiques, la lecture ou l’écriture.
Le Sénégal avait déjà procédé à de telles initiatives, en introduisant les tic à l’école, en équipant les écoles de matériels informatiques ou en préparant les bambins à l’usage des Tic.
Il s’agit, cette fois-ci, d’une initiative canadienne sur la «Recherche collaborative sur l’intégration des TIC dans les apprentissages de base à l’école élémentaire au Sénégal» avec la participation de l’Observatoire des réformes en Education ORE qui vient appuyer l’Institut national d’étude et d’action pour le développement de l’éducation , l’INEADE et Le Ministère sénégalais de l’Éducation.
L’objectif de cette coopération vise, selon le Ministre de l’Éducation, à améliorer la qualité de l’éducation grâce à la réalisation d’une approche par compétences qui permet, chez les petits apprenants, de développer des compétences par l’intégration des TIC comme ressources dans le processus d’apprentissage, objectif soutenu pédagogiquement par une modification innovante des méthodes d’enseignements. D’ailleurs, annonce-t-il, on procédera bientôt au renforcement de la formation initiale et continue en TIC dans les Écoles de formation des instituteurs.
Le projet Sénégal-Canada, que conduit Ph. Joannert, devra aboutir, dit-il, à une augmentation du vocabulaire des élèves, à une meilleure performance, et à un élargissement de l’espace géographique. Le tout couronné par une plus grande autonomie dans leurs démarches d’apprentissage.
Le Sénégal devra éviter de concentrer de tels efforts uniquement sur les mégalopoles afin de ne pas créer de fracture endogène. Les projet occidentaux qui fleurissent dans ce pays pourraient déjà avoir conduit à une expertise locale capable de générer des actions similaires, qui tiennent parfaitement compte des réalités locales.
On peut lire avec intérêt l’entretien que livre à ce sujet le Directeur de l’IEADE.
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