Résumé du numéro :
Poursuivant l’exploration des « campus numériques », « universités virtuelles » ou encore « universités numériques », ce second tome de Distances et Savoirs sur le sujet souhaite, tout à la fois, continuer à interroger les expériences internationales, creuser le phénomène de coexistence de trois grands types de réalisations plus ou moins présentes et interpénétrées dans les terrains étudiés, et questionner les enjeux liés à ces programmes.
Du tome 1 au tome 2, d’un article à l’autre, se trouve confirmée l’extrême complexité des phénomènes sur lesquels nous nous sommes penchés. De toute évidence, « campus numériques » comme « universités virtuelles » n’ont, nulle part, révolutionné l’enseignement supérieur. Nous n’avons pas assisté à l’émergence de grands groupes industriels spécialisés dans la formation et suffisamment puissants qu’ils remettent en cause le service public de l’enseignement supérieur.
Pourtant, autour de ces objets nouveaux, une réelle activité a été observée qui concerne tant la production de ressources, de dispositifs de formation que d’outils pour apprendre. Même si leurs agencements sont généralement instables, leur existence montre que l’université n’est pas aussi « bloquée » que d’aucuns ne l’écrivent.
Au sommaire du numéro :
- Éditorial
- Le campus virtuel québécois : si loin, si proche...
- États-Unis : le e-learning et le syndrome d’Edison
- Campus numériques : des ambitions à l’épreuve des terrains
- Une contradiction structurante dans la numérisation de l’enseignement supérieur
- Campus numérique et innovation pédagogique : l’hypothèse de la territorialisation
- Campus numérique et représentations des futurs enseignants de langues étrangères
- Entretiens / Lecture critique / Webographie / Glossaire des sigles
Distances et savoirs : Campus numériques, universités virtuelles et coetera - Tome 2