Selon un nouveau rapport de la Fédération américaine des professeurs (AFT), les établissements d’enseignement qui adoptent des pratiques commerciales dans le but de mettre sur pied des programmes d’enseignement à distance sont davantage susceptibles de perdre quelque peu leur intégrité dans l’opération. L’AFT s’est déjà prononcé contre l’enseignement entièrement virtuel dans les programmes de premier cycle.
L’auteur principal du rapport et également directeur de la recherche et de la réglementation chez United University Professions, Thomas J. Kriger, a précisé que la formation à distance en soi n’est pas inefficace mais que certains établissements pourraient créer des programmes en passant outre les professeurs pour s’en remettre aux technologues qui conçoivent les cours en ligne.
Pour sa part, le directeur du Collège universitaire de l’Université du Maryland, Nicholas Allen, a souligné que cette menace, en principe, s’applique également aux milieux de l’enseignement supérieur traditionnel en donnant comme exemple la situation où la charge d’un cours à un auditoire de 500 étudiants est confiée à un assistant professeur.
Dans son rapport, Kriger a cité en exemple la formule mixte de cours en ligne de l’Université d’État de New York qui permet au corps professoral de garder le contrôle sur le programme en ligne et qui se marie bien au reste de la formation reçue.