Depuis les tristes événements qui ont longtemps secoué le pays des Éléphants en 2004, on a déploré l’arrêt de nombreuses activités. Les écoles, en priorité ont fermé. Les Universités, bien qu’elles aient très souvent été en grève comme presque partout en Afrique, ont aussi fermé les amphis. Mais tous les étrangers ne sont pas partis. Les Français, les Africains et les autres Européens, pour divers intérêts, ont choisi de continuer leur vie dans ce pays.
L’éducation a peu à peu repris non seulement à Abidjan, mais aussi dans d’autres grandes villes où les infrastructures avaient été détruites. Les parents, soucieux de l’avenir de leurs enfants, ont décidé de les inscrire dans ceux des établissements français susceptibles de fournir des enseignements.
Le Centre national d’enseignement à distance, Cned, a pris la charge d’encadrer à distance près de 1000 élèves dont la moitié d’Ivoiriens qui suivent comme les petits Français et les autres étrangers, des programmes français qui étaient autrefois assurés par des établissements scolaires français qui avaient été détruits.
Dans les villes de Yamoussoukro, de San Pedro, d’Abidjan ou de Daloua, la formation à distance est mise à contribution pour permettre à cette population de recevoir leurs enseignements, en attendant que le Lycée Blaise Pascal rouvre à la rentrée prochaine. Internet, les Dvd, les supports audio et papier réalisés par le Cned sont utilisés dans quelque sept établissements en Côte d’Ivoire.
Les regroupements d’enseignants, effectués deux fois par an par le Cned de Toulouse, assurent le recyclage et la formation continue.
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