Malgré tout le battage publicitaire qui entoure la venue du livre électronique, l’industrie de l’électronique éprouve des difficultés à convaincre celle du livre qu’elle doit prendre le train.
La guilde des auteurs a fait parvenir une mise en garde à ses 7 500 membres, le mois dernier, dans laquelle elle critiquait les contrats actuels. On y affirme que les frais de distribution pour les manufacturiers de livres électroniques faisaient partie d’un plan visant à retirer leur dû aux éditeurs et aux auteurs à l’ère de l’informatique.
D’autres guildes littéraires avisent aussi les auteurs d’éviter de faire des ententes de publication pour des livres électroniques à moins qu’elles ne leur assurent une révision de leurs contrats quand les livres électroniques seront plus populaires.
L’industrie du livre veut bien voir le marché grandir mais selon des termes équitables. Les ententes actuelles dans le monde du livre électronique donnent aux auteurs un maigre 4 % du prix de liste du livre, comparativement aux 15 % habituels.
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