Nous avons refait (2009) une tournée rapide des laboratoires virtuels disponibles en ligne ou sur poste. En français ou en anglais, l’inventaire est de plus en plus impressionnant.
Ceci sans compter les milliers d’applets de simulation (via les dépots d’objets d’apprentissage) et même des outils comme Google Earth ou des centaines de jeux pédagogiques.
Nous avons restreint la définition de laboratoire virtuel à un simulateur permettant de modifier plusieurs éléments selon divers paramètres et observer leurs effets. En ce sens qu’un laboratoire peut intégrer plusieurs simulations.
Du coté des avantages, les coûts de mise en oeuvre, d’opération et d’équipements sont réduits radicalement; en plus de la quasi élimination des risques matériels, physiologiques et même éthiques, comme dans le cas des dissections.
De ce fait les laboratoires virtuels sont accessibles au plus grand nombre et à ce titre constituent déjà une petite révolution. Il ne sert à rien de répéter des centaines de fois la même expérience si on en connaît tous les résultats; un simulateur sera un choix beaucoup plus intelligent et la valeur pédagogique de l'expérience n'en sera pas diminuée.
Cependant leur efficacité ne saurait faire oublier un de leurs défauts : quand il s’agit de manipulation directe, les labotatoires ne reproduisent fidèlement ni les délais, ni les sensations ni les possibilités de dérangements imprévus. Dans ce contexte, les apprentissages réalisés ne comporteront qu’une partie de la réalité et les individus ne seront que partiellement qualifiés.
Mais pour ce qui est de la compréhension théorique, de la familiarisation ou des tests préliminaires, ils sont imbattables. Je n’aurais jamais cru qu’un jour j’aurais l’occasion de manipuler génétiquement des mouches (Virtual Transgenic Fly Lab) ou de tester la solidité de matériaux...
Voici donc l’occasion de faire une tournée de laboratoires virtuels accessibles, la plupart gratuitement.
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