Publié le 13 mars 2000 Mis à jour le 13 mars 2000
Les enseignants cherchent à trouver leur place dans le monde où Internet est en pleine expansion. Les programmes d’enseignement en ligne, qui attirent de plus en plus de gens, offrent de la souplesse et permettent de décongestionner les salles de cours bondées.
Caressant l’espoir d’attirer les étudiants dès l’adolescence, alors qu’ils entreprennent des études collégiales, ainsi que les travailleurs qui tentent de marier travail, études et famille, de plus en plus d’institutions proposent des cours en ligne. Le tiers des collèges américains offrent dorénavant des formations accréditées en ligne, soit le double de l’an dernier.
Jusqu’à maintenant, l’effervescence dans la formation en ligne a soulevé certaines interrogations. Les institutions de renom conserveront-elles leur réputation d’excellence en offrant des cursus scolaires en ligne dignes d’elles en joignant la cohorte des institutions pour lesquelles la mise en marché des services en ligne constitue un fer de lance?
Les critiques ont lancé le débat en tentant de déterminer quelle sera la valeur d’une formation en ligne comparativement à la formation traditionnelle.
De plus, plusieurs universités publiques établissent des partenariats avec des entreprises déjà en ligne pour préparer leurs cours. Une controverse s’ensuit sur les implication au plan éthique d’une telle association : le monde de l’éducation ne devrait pas être lié au monde des affaires. Les universités affirment pourtant être à la recherche d’un système leur permettant d’offrir leurs services en ligne : des normes au plan financier et la limitation des inscriptions.
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