Le nombre croissant de compagnies qui recrutent des étudiants afin de mettre leurs notes de cours en ligne continue d’alimenter la controverse. Les administrateurs des campus de Berkeley et de Los Angeles de l’Université de Californie ont avisé ces compagnies que les étudiants qui vendent ainsi leurs notes contreviennent aux règlements de l’université et violent les droits d’auteur.
Plusieurs enseignants et administrateurs considèrent que les lois sur les droits d’auteur s’appliquent autant aux notes de cours qu’à la conception du cours et aux lectures recommandées dans le cadre de ce cours. Les institutions ajoutent que cette initiative encourage l’absentéisme des étudiants. À cela, les compagnies proposant des notes de cours en ligne répondent que leur but est de permettre aux étudiants qui ont dû s’absenter de ne pas prendre de retard et qu’ils ne préconisent pas que les documents qu’ils offrent remplacent la présence en classe des étudiants.
Craig Green, co-fondateur de Study 24-7 indique pour sa part que les notes de cours constituent une «interprétation» des propos de l’enseignant et que cette interprétation ne peut être considérée comme une violation des droits d’auteur. Cette opinion s’appuie sur un jugement de 1996 rendu dans le cadre d’une poursuite menée par l’Université de Floride : la cour a statué que le professeur ou l’institution d’enseignement sont propriétaires du cours et du matériel utilisé en classe tandis que l’étudiant est le propriétaire de ses notes de cours.
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