En prenant le virage informatique, les dictionnaires se renouvellent. Le vénérable dictionnaire Encarta de Merriam-Webster et de Microsoft est maintenant incorporé au nouveau logiciel Reader de Microsoft. La reconnaissance a suivi; le dictionnaire est considéré comme le premier lexique de l’ère informatique.
On devrait voir se multiplier les cyberlinguistes. Houghton Mifflin prévoit engranger au-delà de 1 million de $ de profits, générés par son dictionnaire numérique pour sites Web, divers logiciels et des publications électroniques. Parallèlement, le site Web de Merriam-Webster devrait bientôt être affiché sur les ordinateurs de poche. Le matériel en ligne se révèle une source inépuisable de recherche pour les linguistes. Les chercheurs de ce domaine ont la possibilité de détrousser les néologismes dès leur apparition et leur diffusion dans les forums de discussion.
Même les plus traditionnels des éditeurs de dictionnaires s’adaptent à l’ère d’Internet. L’émergence d’Internet a entraîné une révision du dictionnaire anglais d’Oxford en vingt volumes, la première depuis 1928. Pour son édition en ligne, vingt nouveaux volumes, entièrement révisés d’ici 2010, seront ajoutés.
Il faut dire que ces changements au sein de l’industrie ont suscité une certaine résistance auprès des linguistes.