L'UVT entame sa huitième année
d'existence et probablement un rythme de croisière dans l'accomplissement de
ses missions, d'autant qu'elle mobilise des ressources humaines et matérielles
de plus en plus conséquentes. On avait bien annoncé qu'avant la fin 2009, elle
constituerait un système opérationnel et intégré et il semble que
si ça n'est pas vraiment le cas, ça y ressemble.
Côté technique l’UVT héberge
le contenu pédagogique numérique, fournit les plateformes de formation, crée et
développe les sites WEB se rapportant aux programmes de formation et les
applications spécifiques à l’université, supervise les centres d’accès, les
centres de visioconférences et les laboratoires de production numérique.
Côté pédagogique, elle prend en charge la formation des intervenants, la
production du contenu pédagogique numérique, la formation à distance pour
certains modules prévus dans la formation initiale dans les autres universités
ainsi que des formations totalement à distance.
L'UVT a tissé par ailleurs un
réseau de partenariats avec plusieurs universités dans le monde (France,
Etats-Unis, Espagne, etc.) et entreprend des actions
cohérentes dans la réalisation des FAD proposées en menant de
pair la formation
des enseignants, l'équipement des établissements ainsi que l'accompagnement
lors de la conception des contenus et parcours FAD et l'organisation du
tutorat.
Si vous voulez avoir une idée
globale à propos des stratégies adoptées et des actions accomplies, consultez
cette présentation
exhaustive.
D'après le ressenti des
enseignants, il reste à mieux penser la décentralisation des interventions et
l'amélioration des prestations tel que cela a été amorcé par la création de
départements de l'enseignement virtuel dans les universités, la nomination de
correspondants pour le pilotage du C2i,
l'organisation de formations avancées pour la consolidation des
compétences technopédagogiques des enseignants, etc.
L’expérimentation n’a d’utilité que si les enseignements
tirés amènent à revoir les stratégies et les démarches utilisées, à mettre en
place un système d’évaluation et de
suivi qui permette d’identifier les dysfonctionnements et d’y remédier,
d’assurer une cohérence entre une approche aux niveaux macro (Ministère), méso (Universités) et micro
(Facultés, Instituts, etc.). Ceci amènera
à consolider les acquis dans ce domaine, à rationaliser l’utilisation de
l’équipement consenti, et surtout à rénover les pratiques pédagogiques en
exploitant la plus-value avérée des TIC dans la diversification et
l’optimisation des formations et le lien des FAD proposées avec l'employabilité.
Voir plus d'articles de cet auteur