Si Facebook, MySpace et autres outils sociaux peuvent éventuellement servir d’outil de communication dans un cadre pédagogique, les écoles cherchent activement à déterminer les règles à savoir à quoi et comment leur usage est approprié pour les professeurs.
Il semble une bonne idée que d’aller là où les étudiants se trouvent quand ils sont en ligne, mais il est délicat de déterminer la nature des rapports que peuvent et doivent entretenir en ligne les étudiants et leurs professeurs.
De nouveaux rapports
On assiste bien à une changement culturel de la structure des rapports; mais la question demeure de déterminer la limite de l’engagement des professeurs.
Plusieurs universités n’ont pas de politiques formelles mais découragent les relations qui pourraient introduire un biais dans l’évaluation académique des étudiants. Sommairement, les professeurs devraient garder une séparation nette entre les relations éducatives et celles des relatons sociales.
Tant que l’utilisation est en relation avec l’éducation ou le développement professionnel, on n’y voit pas de problèmes. L’espace est périphérique au cours et permet aux gens de ses connecter positivement de plusieurs façons selon leurs besoins.
Il appert aussi qu’un accord partagé entre les professeurs et les étudiants soit nécessaire dès qu’un réseau est établi. Entre autres, que les étudiants n’espèrent pas de favoritisme ou de passe-droit de la part de leurs professeurs, comme une extension d’échéance ou une révision, sans avoir à passer par les canaux formels.
Il y a évidemment une différence de relation entre le niveau secondaire et l’université; les professeurs d’université ont habituellement une relation de pair à pair avec leurs étudiants, d’où la difficulté augmentée de définir les limites.
Le risque réel
Le fait que les pages en ligne puissent être utilisées dans de possibles enquêtes est une des raisons pour lesquelles les administrations et les associations encouragent les professeurs à éviter l’utilisation des réseaux sociaux.
Il y a eu des précédents désastreux où des professeurs de bonne foi se sont retrouvés dans des situations délicates et ont souffert de dommages considérables à leur réputation et à leur carrière.
Les politiques qui en découlent n’interdisent pas aux professeurs ou aux étudiants de créer des profils sur ces sites mais ne leur permet pas de communiquer socialement par ces sites.
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Schools grapple with teachers' Facebook use
As online social networks explode in popularity, administrators wonder: Is it OK for teachers to ‘befriend’ their students online?