Les éditeurs développent le marché du livre électronique d’une mauvaise façon, soutient le président de ContentGuard, Michael Miron. Les gens imaginent le livre électronique comme un substitut au format papier; or, le peu de succès du livre électronique ne s’explique pas parce qu’il est difficile à lire ou en raison d’un manque de disponibilité dans de multiples formats.
«Il s’agit-là d’une fausse croyance», clame Miron. «Il faut s’en servir pour rendre le contenu disponible là où il ne l’était pas auparavant».
M. Miron croit que le livre électronique pourrait être utilisé pour la publication de revues professionnelles ésotériques, pour rendre à nouveau disponible des titres épuisés ou pour offrir des publications sur mesure aux auteurs qui ne pourraient publier autrement, ce qui représente 95% des auteurs.
Les éditeurs devraient voir le livre électronique comme un moyen de mousser leurs ventes; les consommateurs les verraient alors comme une alternative, ajoute M. Miron.
«On parle d’élargir les choix. Le modèle actuel qui privilégie la production de livres déjà édités, et de les offrir à un coût équivalent en version électronique, n’est pas le bon modèle à choisir.»
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