Le jeu de rôle en ligne : générateur d’appentissage ?***
Les liens entre immersion dans un espace virtuel et apprentissages supposés ou réels.
Publié le 23 février 2004 Mis à jour le 23 février 2004
La préoccupation
La e-formation a le potentiel de créer de puissants effets d’apprentissage et de performance, d’économiser du temps et de l’argent et peut-être de révolutionner la façon dont les gens apprennent au travail.
Évidemment la e-formation doit être bien faite pour obtenir ces effets. Comme nous aimons l’affirmer à Work-Learning Research «Les interventions d’apprentissage devraient être alignées avec le système d’apprentissage humain. Pour être efficaces, elles doivent supporter l’apprentissage humain et non travailler contre lui.»
Le côté sombre de la e-formation efficace
Mais, qu’en est-il des conséquences non-intentionelles ? Y a-t-il des retombées négatives à la e-formation efficace ? Y a-t-il un coté sombre ?
Une de mes inquiétudes est que la e-formation au travail pousse l’apprentissage hors du temps de travail et pénètre le temps personnel. Il y a déjà des indications de ce phénomène. Dans une récente classe en ligne que j’ai animée, c’est un petit échantillon, les apprenants ont affirmé qu’en moyenne 60 % du temps passé sur le cours était de leur temps personnel, pas de leur temps de travail.
Le magazine «Training Magazine» doit être félicité pour avoir soulevé la question dans son rapport annuel sur l’état de l’industrie. Ils ont trouvé que la formation médiatisée (technology based) utilisait 28 % plus «de temps d’employé non payé» que la formation traditionnelle en 2003 et ce chiffre aurait sans doute été plus élevé si on avait séparé les chiffres de la e-formation du reste de la catégorie «formation médiatisée».
Et alors !
Plusieurs d’entre vous pensez probablement «Et alors !» Ne sommes-nous pas des professionnels de la formation payés pour obtenir des résultats ? N’est-ce pas que la e-formation «travail à la maison» est une bonne façon d’améliorer la productivité de l’entreprise ? Ne devraient-t-on pas récompenser les employés pour leur dur travail ? N’est-ce pas la façon dont nous avons toujours fonctionné ?
Ma réponse est : Pfuiiit ! Les employés travaillent déjà trop d’heures, spécialement aux États-Unis où nous avons moins de jours de vacance par année et plus d’heures travaillées par jour que la plupart des autres nations industrialisées. Combiné à ceci est que de plus en plus d’entre nous sommes dans des familles de deux revenus ou d’une famille à une tête, ce qui laisse peu de temps pour les besoins importants personnels et familiaux alors que l’on se débat pour que les choses soient faites dans notre «temps de loisir» rétréci.
En ajoutant la e-formation à notre liste de responsabilités personnelles, nous retirons du temps de plusieurs activités critiques, le genre d’activités qui nous aide à créer une existence significative et une société forte.
(...) (L’article détaille plusieurs des activités personnelles familiales et sociales)
Pouvons nous faire quelque chose à ce propos ?
En tant que professionnels de l’apprentissage et de la performance, pouvons-nous limiter la probabilité que nos programmes de e-formation s’introduisent dans le temps personnel de nos apprenants ? Je crois que nous le pouvons.
Voici quelques suggestions de départ. Je tiens à donner un crédit partiel aux participants de ma classe de janvier-février 2004 du cours «Leveraging E-Learning», pour avoir contribué au remue-méninges sur ce concept.
En allant sur l’article original, vous serez invités à soumettre vos suggestions à ces propos.
Pour l’article intégral : E-Learning’s Burden on Work-Life Balance. What should we do? - Will Thalheimer, PhD Principal Researcher, Work-Learning Research
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