John Traxler, directeur de la recherche en technologies numériques appliquées à l’École d’informatique et des TI de l’Université de Wolverhampton, décrit les facteurs clés du m-apprentissage (m-Learning) dans cette intéressante entrevue préparatoire à e-Learning Africa.
L’apprentissage mobile (m-Learning) en Afrique résout en partie les défis d’une faible connectivité, de l’instabilité de l’alimentation électrique et de la faible accessibilité des ordinateurs. D’un autre côté, il est stimulé par la large diffusion des téléphones mobiles et la vigueur des réseaux téléphoniques.
On trouve des différences radicales entre les enjeux de l’apprentissage mobile en Afrique et dans le reste du monde industrialisé. En Afrique, les traditions, les opportunités et les priorités sont différentes. L’Afrique offre des occasions uniques de supporter des communautés nomades, éloignées ou rurales et de travailler avec des mélanges de technologies et de modalités originales. On est loin des concepts de d’instantanéïté et de disruptivité; on s’inscrit plutôt dans la réponse directe à des problèmes concrets et non à une course compétitive.
Le défi est de réussir à déployer des solutions dans un ordre de grandeur suffisant, soutenu et soutenable économiquement, équitable, accessible et inclusif.
Par exemple, un projet de support par SMS à des milliers de professeurs du primaire au Kenya se déroule dans plusieurs districts dans tous le pays.
Un défi important est de déterminer ce qu’on essaie de changer et ce que l’on doit préserver lorsqu’on travaille avec des organisations et des institutions locales, officielles ou traditionnelles.
Pour l’entrevue complète : Making Good Use of Mobile Phone Capabilities
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