Pour certaines institutions, comme l’Université du Michigan, ou l'Université de Nantes, FaceBook constitue une vitrine fort intéressante de recrutement, de promotion et d’animation.
Les étudiants, les anciens étudiants, les parents, les professeurs, les employés, les commanditaires, etc, s’y trouvent souvent. On rencontre vraiment beaucoup de gens sur ces sites sociaux !
Pour des institutions en ligne, le réflexe devait aller de soi, mais ce n’était pas le cas en 2009.
En 2009, date de l'article, en faisant une simple recherche sur Facebook avec
ou encore des Cégeps ou des lycées, vous constaterez que toutes ces institutions y ont des groupes (onglet «groupe»), parfois des dizaines, mais aucune institution n’y avait de présence officielle, ce qui a changé depuis fort heureusement.
On y trouvait de tout, du groupe de soutien entre élèves jusqu’au groupe de frustrés ligués contre un professeur en passant par le groupe de fans. Les étudiants s’en servaient mais pas les institutions à distance.
Mieux encore, la plupart des gens étaient relativement fiers de leurs études et mentionnaient le nom de leur institution dans leur profil. Si en plus leur institution avait été présente sur le site, la boucle aurait été bouclée.
Investir ou pas ?
Quand vaut-il la peine d’investir dans une technologie ou s’inscrire dans un mouvement social ? Initialement on distingue mal une innovation prometteuse d’une mode passagère. Et même dans certains cas, ce qui était l’option la plus vraisemblable se fait damer la place par l’improbable.
Mais quand la tendance se précise et devient de plus en plus forte, l’inertie devient la principale résistance à vaincre. Il semble que tous les changements qui agitent la formation à distance, aient compliqué l’intégration des diverses possibilités. Certains morceaux du casse-tête sont oubliés.
FaceBook, cet animal étrange, fait partie de ceux-là. S'y trouve un intéressant potentiel marketing, de relation publiques et même pédagogique à y participer.
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