Alors qu’elle n’a pas encore célébré son premier anniversaire, l’Université Landbridge fait face à de nombreuses critiques à cause des subventions qu’elle a reçues du gouvernement canadien bien qu’elle soit une institution privée. Ses principaux détracteurs se trouvent parmi les membres de la Canadian Association of University Teachers (CAUT), qui désespèrent de devoir partager la mince part de budget dédié à l’éducation avec des partenaires privés.
L’Université Landbridge, qui se targue d’être la première université privée en ligne, riposte en indiquant que la CAUT craint sans doute la compétition. Les sondages démontrent aussi que les élèves ont bien souvent une piètre opinion des enseignants qu’ils ont côtoyés.
Le président de l’Université Landbridge, Michaël Gaffney, fait valoir que les subsides gouvernementaux ont en fait servi à la création d’emplois au Nouveau-Brunswick : les deux palliers de gouvernement (fédéral et provincial) aident ainsi de nombreuses entreprises afin d’enrayer le chômage. Bien sûr, l’Université Landbridge représente aussi une occasion d’exporter la formation hors frontières, ce qui rejoint d’autres objectifs du gouvernement néobrunswickois.
Résumé de l’article « Critics Decry Canadian Government’s Aid to a For-Profit Online Institution » de Janice Paskey, dans Chronicle of Higher Education.
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