Publié le 10 avril 2007 Mis à jour le 21 février 2024
Rédigé par Nicole Perreault, animatrice du Réseau des répondantes et répondants TIC à la Fédération des cégeps le dossier « Le plagiat et autres types de triche scolaire à l’aide des technologies : une réalité, des solutions» couvre de façon assez exhaustive la question de la triche scolaire autant en termes pratiques que réflexifs.
Mon seul regret à la lecture de cet excellent dossier est que si on se partage parfois les responsabilités du phénomène entre les étudiants et les professeurs, on semble écarter celle d’un système et d’une pédagogie issue d’une mentalité d’un autre sciècle, celle de croire que par la coercition on arrive à autre chose qu’un apprentissage superficiel et celle des approches marketing de l’éducation comme quoi l’attrait du diplôme et de ses avantages l’emporte sur celui du sujet.
Dans un cas comme dans l’autre, l’objet de la triche est sans grand rapport éthique pour l’individu : en quoi le savoir, qui servira essentiellement de sélection, est-il lié aux intérêts de l’individu ou même parfois au diplôme général et à ses avantages. Sans ce lien, la responsabilité assumée par l’individu est minime et toute la charge de préserver l’intégrité du système repose sur le système lui-même et ses représentants.
Si le phénomème prend de l’ampleur, il serait intéressant de considérer que les technologies qui sont apparemment la cause de son amplification sont les mêmes qui permettent une personnalisation de l’enseignement et une réduction radicale de la motivation même de tricher... si évidemment on intègre véritablement l’utilisation des TIC à l’enseignement et que l’on modifie le rapport «maître-élève». Des individus qui trichent en masse sont un symptôme assez clair il me semble. Heureusement, la triche n’est pas endémique dans tous les milieux.
Contenu
Le plagiat et autres types de triche scolaire à l’aide des technologies : une réalité, des solutions Document .pdf
Illustration : Sielan - DepositPhotos
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