On a souvent
parlé de Wikipédia, l'encyclopédie collaborative gratuite en ligne
par excellence. Quoiqu'elle ne soit pas la seule en la matière. Il y
a peu, les éditions Larousse ont elles-aussi lancé une encyclopédie collaborative. Avec
une différence de taille, l'utilisateur saura distinguer, grâce à
un jeu de couleurs, les articles de l'éditeur de ceux écrits par
les internautes contributeurs.
Ce
principe est repris par l'éditeur allemand Pons qui vient de lancer
des dictionnaires linguistiques collaboratifs. Plus de 3, 589
millions de termes en cinq langues sont disponibles en consultation
gratuite sur le portail en version bêta de Pons.
Ici
aussi, les internautes peuvent s'inscrire et déposer leurs
contributions ; lesquelles sont vérifiées par la rédaction de
Pons.
Autre
dictionnaire collaboratif, celui mis en œuvre au sein de
l'Université de Munich, dès 1995, qui a pour nom LEO. Il couvre six
langues (allemand, anglais, français, espagnol, italien et chinois)
et est soutenu en arrière-plan par une communauté franco-allemande
qui répond assez rapidement aux questions des internautes.
Pour
la seule journée du 03 novembre 2008, les demandes reçues frôlent
la barre des 2 millions. Preuve de la popularité de LEO, auprès de
son public cible (les linguistes en l'occurrence), et des services d'édition en ligne de type collaboratif général.
La
réussite de ces projets tient au fait qu'il s'agit d'éditeurs
traditionnels qui développent des services sur Internet en
s'appuyant sur leur notoriété. Laquelle notoriété se trouvent
renforcée par la collaboration, qui devient peu à peu un passage
obligé de la popularité. Vivement Cambridge !