Réussir vos interventions de formation. Les fondamentaux de la pédagogie des adultes
Cet ouvrage, à l’aide de nombreux exemples, présente les éléments à prendre en compte dans la préparation et la réalisation.
Publié le 09 juin 2009 Mis à jour le 09 juin 2009
Le document «L'État de l'apprentissage virtuel au Canada» brosse un tableau de la situation du point de vue des institutions et d’un gouvernement responsable, dans le cadre d’une politique nationale.
On garde à l’esprit tout au long du document que créer des conditions favorables pour l’apprentissage virtuel se défend dans la mesure où il apporte des avantages à la population et au pays.
Oui, l’apprentissage virtuel permet d’apprendre à son rythme et au moment qui convient à chacun; mais ce ne sont pas ces avantages qui seront décisifs. Ceux qui le sont parlent d’économie, de compétitivité, de standards, de collaboration et de rendement autant économique que social.
Des dizaines d’initiatives sont présentées tout au long du document et de ce fait fournissent une bonne idée des intervenants institutionnels du Canada. Le document a vraisemblablement été produit par des universitaires, plus familiers avec le milieu institutionnel que celui des entreprises et plus à l’aise avec des considérations pédagogiques qu’avec celles de la mise en marché.
C’est presque d’ailleurs le seul point qui n’a pas été abordé dans ce rapport, celui de la mise en marché et de la promotion des ressources d'apprentissage. On y parle de collaboration interinstitutionnelle, de stimuler l’intérêt de la population pour l’éducation et ce genre de choses sans considérer que, pour y parvenir, il faudra bien faire de la promotion quelque part. D’excellents cours existent autant dans les institutions que dans les entreprises mais ils sont le plus souvent peu connus, mal présentés et quasiment jamais promus. Sans prestige, pas d'engouement ni de fierté.
Dans ces conditions, on voit mal comment ce rapport pourrait apporter une solution au retard pris par le Canada, retard, à la vitesse où évoluent habituellement les institutions, qui sera difficilement comblé si des efforts directs côté promotion ne sont pas entrepris.
Le fait que la promotion ne soit pas prise en considération dans une politique éducative à l’ère Internet demeure inquiétant, quand on sait que toutes les industries culturelles qui ont du succès consacrent des parts importantes de leurs efforts à la promotion. Seule l’éducation y échappe, mais sans avantages.
Contenu du document :
Pour télécharger le
document : État de l’apprentissage virtuel au Canada,
Conseil canadien sur
l’apprentissage (2009), Ottawa, Canada.
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