L’article « Apprendre au lycée», paru en avril 2000 et porté à notre attention par l’ EPI, prend de plus en plus de pertinence.
Le redéfinition du rôle des professeurs provoquée par l’introduction des NTIC ne peut aller sans redéfinition de l’organisation même du système scolaire... D’où les tiraillements actuels.
«Même en laissant, à l’occasion, l’élève choisir sa formation, le lycée cherche toujours à le faire rentrer dans un moule qui a peu de chances de correspondre à son projet personnel. En dépassant cette logique, qui préside toujours à l’organisation de nos établissements scolaires, il devrait être possible de définir un compromis entre autonomie et cohérence, qui ne soit pas un marché de dupes.» «Sans liberté dans les programmes, il n’y a pas d’interdisciplinarité possible ; sans bris des cloisons entre les filières, il est vain d’espérer impliquer davantage les élèves dans leur travail. Tout semble se tenir, et c’est bien là le problème.Cet ensemble de propositions n’est applicable que si une initiative institutionnelle le réclame. L’ampleur des mutations induites par la massification de l’enseignement secondaire pourrait peut-être justifier que l’État ose prendre, pour une fois, une initiative globale et structurelle.»
Yann Forestier
L’article intégral, dans Les cahiers pédagogiques : Apprendre au lycée
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