Publié le 10 septembre 2006 Mis à jour le 10 septembre 2006
Dans le document « Indicateurs de l’éducation au Québec : Édition 2006», vous trouverez une description chiffrée très détaillée des efforts en éducation au Québec.
Des milliards de dollars, des centaines d’établissements, les chiffres ajustés selon le PIB ou par habitant ou par étudiant, les types de dépenses ventilés selon toutes sortes de critéres, des tableaux, tout ce que vous voulez mais rien, rien de rien, sur la formation à distance et de son apport.
Pas moyen de savoir comment se compare le rendement de la formation à distance par rapport à celui de l’éducation en classe. Le budget de la Téluq, du Cégep à distance, de la Sofad, du Cemeq et des universités qui offrent de la FAD vont sans doute dans «activités de programme». Les tuteurs ne sont pas considérés comme professeurs ni comme personnel de soutien.
Ceux qui compilent les statistiques et rédigent les indicateurs n’ont eu aucune indication de regarder dans ce sens là. Pourquoi ? La formation à distance et en ligne est, semble t-il, un facteur négligeable en éducation.
Pourtant des milliers de parents font l’école à la maison et se servent des ressources offertes à distance ; des dizaines de milliers de personnes poursuivent leurs études à distance (nous estimons au Québec entre 50 et 80 000).
Des dizaines si ce n’est des centaines de millions de dollars sont consacrés annuellement à la formation à distance au Québec. Il est franchement étonnant de n’en voir aucune trace dans « Les indicateurs de l’éducation».
L’élaboration d’une politique éducative cohérente et argumentée, qui tiendrait compte de la e-formation et de son grand potentiel, nécessite ces données. L’an prochain peut-être ?
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