A la fin du mois de mars, L’ Adea, l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique, a fait converger à Libreville, près de 500 participants qui ont échangé sur les voies et moyens d’éduquer plus et mieux les enfants.
Le thème principal de la rencontre tournait autour de la question suivante :
comment assurer l’efficacité des apprentissages au niveau des écoles et des programmes d’alphabétisation et de développement de la petite enfance ?
En soulignant avec force la nécessité stratégique d’investir dans la qualité, les participants ont privilégié l’exigence fondamentale de l’équité qui postule la correction des inégalités, au besoin par la pratique de la discrimination positive.
Ils ont admis la complexité de tous les problèmes mais aussi leur solvabilité et réaffirmé l’importance du partage des expériences. Toutes les contributions, ont-ils indiqué, sont utiles pour arriver à la meilleure solution possible, l’apprentissage étant un processus et non un résultat.
La biennale a proclamé l’éducabilité de tous et souhaité l’intégration dans le cycle scolaire normal du développement de la petite enfance, de l’alphabétisation, ainsi que d’autres formes d’éducation non formelle. Elle a appelé à une formation professionnelle appropriée des enseignants et encouragé, par ailleurs, l’utilisation et la promotion des langues nationales.
Un très fort plaidoyer a été fait en faveur non seulement d’une augmentation des ressources pour l’éducation mais d’une continuité de l’investissement afin d’assurer l’efficacité des programmes. Il s’agit, tout en réclamant un accroissement de l’engagement financier des gouvernements et des partenaires au développement, de consolider les budgets sur le long terme.
On lira avec intérêt le texte intégral du communiqué de presse et la restitution des conclusions des séances parallèles.
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