Pour présenter son nouveau programme de transfert des nouvelles technologies visant à vaincre l’«écart numérique» qui gêne le progrès des pays en voie de développement, le premier ministre italien Silvio Berlusconi affirme qu’Internet peut être utilisé pour faire en sorte que l’administration publique de ces pays devienne plus transparente et crédible. De ce fait, ces pays deviendraient des bénéficaires potentiels intéressants de prêts et d’investissements de la part des pays riches.
Une saine administration, souligne Berlusconi, «viendrait contrecarrer l’argument des nations riches qui ne font pas leur part en invoquant l’incertitude de l’utilisation des fonds, à savoir s’ils atteignent vraiment leur destination ou s’ils aboutissent dans les poches de quelques-uns».
Ann Hudock de l’organisme World Learning, qui fait la promotion de l’éducation et de la justice sociale, abonde dans le même sens : «La réduction de la pauvreté sera effective seulement quand on prendra en compte les défavorisés eux-mêmes dans le processus politique.»