Trois ans après avoir supprimé les examens sur papier pour les remplacer par des examens électroniques dans un souci d’économie, le Graduate Record Examination Board (GRE) se voit dans l’obligation de reprendre temporairement l’utilisation des examens traditionnels dans certaines régions du monde.
En effet, il apparaît que les questions d’examen du GRE ont été largement répandues en Asie, facilitant la copie chez les étudiants et affectant la réputation du GRE. Il ne s’agit que d’une nouvelle démonstration de l’inefficacité de cette méthode utilisée depuis le début des années 1990 estime Bob Schaeffer, directeur du département d’éducation de FairTest. «Cette technologie n’était pas prête pour une utilisation à grande échelle: elle a été imposée pour des considérations financières» ajoute-t-il.
Le GRE explique aussi que les coûts reliés au maintien de salles d’examens dans certains pays ne peuvent être justifiés par le nombre d’étudiants y ayant recours. Le cas de l’Afrique est aussi donné en exemple alors que la connection à Internet, et même l’accès à la technologie, est parfois problématique, ce qui oblige l’organisme à faire marche arrière.
C’est dans ces conditions que le GRE a annoncé sa décision, indiquant que dès que l’organisme sera assuré de la sécurité des sites hébergeant les examens, les étudiants passeront de nouveau leurs examens sur ordinateur.
Compte-rendu de «A D-Minus for Computer Exams» de Kendra Mayfield
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