Depuis 4 ans, au sein de ses 8 centres des médias et de la culture installés en provinces et à Kaboul, Aïna forme des professionnels (femmes et hommes) et soutient des initiatives locales de médias indépendants, dans des domaines aussi différents que le documentaire vidéo, le photo-reportage, la radio, la presse, le cinéma itinérant éducatif dans les provinces les plus reculées.
Jusqu’à un passé récent, quelques 300 afghans bénéficiaient de formations et participaient à la production de films, d’émissions radio, de reportages photos, de magazines et touchaient ainsi quelques millions d’auditeurs, de spectateurs ou de lecteurs.
Aïna regroupe une équipe de volontaires, professionnels des médias et des Afghans, dont un tiers de femmes et un grand nombre de journalistes. L’association forme les femmes aux métiers de l’audiovisuel, se met au service de l’éducation des enfants, fournit les outils d’accès aux technologies de pointe.
Reza Deghati, photographe initiateur du projet, lance un appel pour sauver son ONG afghane, qui oeuvre pour l’existence de médias indépendants, afin de ne pas réduire à néant la volonté de ces journalistes qui ont perdu leur travail et leur espoir de participer à l’émergence d’un Afghanistan pacifié et libre, et ce, par manque de fonds.
Plusieurs possibilités de venir en aide à Aïna existent, l’une d’entre elles est d’aller visiter son site et d’en parler autour de vous.