Un intéressant article de Internet Actu « m-learning : l’avenir de l’éducation serait mobile» apporte plusieurs idées intéressantes sur les perpectives qu’ouvre l’apprentissage branché, mobile et continu.
Déjà que beaucoup d’universités offriront très prochainement des réseaux sans fil et que plusieurs municipalités en déploient également, ajoutez à ceci les ordinateurs portables pour un euro par jour et vous avez l’essentiel des ingrédients techniques. Reste à trouver la recette pour faire lever la pâte.
« Il s’agirait, rien de moins, de «modeler les apprenants comme des participants créatifs et communicants, plutôt que des consommateurs passifs«, de «décrire le monde comme un service sur lequel on peut lire et écrire«.»
«La reconfiguration des salles de classes et des campus en espaces ouverts, reconfigurables, mariant présence physique et collaboration distante, apparaît comme l’une des perspectives les plus riches.»
«Enfin, le m-learning pourrait devenir la manière de réaliser la perspective d’un «apprentissage tout au long de la vie", dans laquelle quiconque pourrait, où qu’il se trouve et à n’importe quel moment, pourrait se saisir d’un sujet, rechercher une communauté d’apprentissage qui le traite, s’y insérer pour un moment et la quitter lorsque son objectif est atteint : des sortes de «zones d’apprentissage temporaires", dans une référence explicite aux TAZ ( Temporary Autonomous Zones) de l’auteur Hakim Bey.»
«Pour Bryan Alexander, la culture «multitâches, mobile, d’apprentissage à la demande» des jeunes générations modifiera la nature même des enseignements, des découpages disciplinaires et des approches pédagogiques. D’où sa question récurrente : «Sommes-nous prêts à répondre à des étudiants capables de se constituer en groupes aussi rapidement et avec une telle efficacité ? Savons-nous comment tirer parti de ces pratiques ? () Comment les essaims numériques interagiront-ils avec nos campus sédentaires ?«»
Effectivement, la question est bien posée et il apparaît évident que si les professeurs et les écoles supérieures sont capables d’intégrer ces possibilités, les étudiants y accourreront. Autrement, ceux-ci s’arrangeront eux-mêmes, comme des adultes qu’ils sont, et s’associeront avec les institutions qui seront les plus vivantes et accessibles.
Pour l’article complet d’Internet Actu
Pour l’article original : Going Nomadic: Mobile Learning in Higher Education par Bryan Alexander
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