Le consortium Internet2 et le groupe Next Generation Internet Initiative (NGI) préparent un nouvel Internet qui surpassera les capacités actuelles du réseau des réseaux. De concert avec plusieurs partenaires du privé, les deux groupes travaillent au développement de ce projet depuis 1998.
On doit au groupe gouvernemental NGI la création d’un réseau ultra-rapide, dit vBNS (very high-performance backbone network service), qui relie aujourd’hui près de 200 campus. Ce réseau manie de puissantes nouvelles applications permettant aux astronomes, par exemple, de manoeuvrer à distance, à partir de n’importe où dans le monde, les télescopes d’un observatoire situé à Hawaï. Entre-temps, le Laboratoire de visualisation électronique de l’Université d’Illinois à Chicago développe une technologie qui permettra aux utilisateurs de circuler autour d’images 3D et de les inspecter.
Le réseau Internet du futur reliera ces mondes virtuels, appelés «cavernes», ce qui permettra, par exemple, à des designers en Allemagne de consulter un modèle d’automobile situé à Détroit. Les étudiants devraient bénéficier de la technologie d’Internet 2 puisque certaines universités, telles que la Northwestern, permettent d’envoyer et de recevoir des documents vidéo à partir des chambres des résidences d’étudiants.
Parallèlement, les universités en charge du consortium Internet2 ont créé le réseau Abilene et s’attachent à améliorer la qualité du service sur Internet de façon à ce que des procédures médicales en groupe, par exemple, ne soient pas interrompues par le trafic du courrier électronique.