Fracture numérique africaine : où en sommes-nous ?
Pas moins de dix câbles sous-marins sont en cours de déploiement pour connecter l'Afrique à Internet. Viendra-t-on ainsi au bout de l'enclavement numérique ? Rien n'est moins sûr.
Publié le 08 juin 2004 Mis à jour le 08 juin 2004
L’étude de la Banque Mondiale : Reforming Infrastructure - Privatization, Regulation, and Competition - conclut qu’une réglementation crédible est essentielle afin d’assurer que la restructuration ou la privatisation des monopoles des services publics de l’eau, de l’énergie, des transports et des télécommunications améliore leur efficacité et aide à réduire la pauvreté dans le monde.
L’une des recommendations majeures du rapport avance que l’une des clés de la restructuration des anciens monopoles publics est le "dégroupage", c’est à dire répartir le monopole original en diverses entités privées ou même publiques, à l’intérieur d’une même sphère d’activités ou branche de services, exposées à la compétition.
En parallèle, les composantes restantes du monopole d’origine, devraient être soumises à un contrôle rapproché ou gardées propriétés des pouvoirs publics. L’étude avertit aussi qu’un tel dégroupage rend la tâche de la réglementation plus complexe, ce qui sera de toute évidence un problème dans des environnements de faible gouvernance - comme on trouve dans la plupart des économies en développement et en transition.
Le rapport de la Banque Mondiale décline ainsi :
Reforming Infrastructure: Privatization, Regulation, and Competition
Les résultats de l’étude seront mis à disposition du public le 14 juin prochain sur le site de la Banque Mondiale en anglais puis en français nous l’espérons.
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