Cités végétales, l'utopie des villes de demain
La ville de demain sera végétale. C'est ce à quoi rêve Luc Schuiten, qui nous invite dans son univers à travers une magnifique exposition, sur terre et sur le net.
Publié le 24 août 2003 Mis à jour le 24 août 2003
Les éditions L’Harmattan ont publié, au mois d’avril, un ouvrage de plus relatif aux usages de l’Internet en Afrique. On sait qu’en 2001, R. Ntambue Tshimbulu avait déjà commis une très bonne analyse sur une revue bibliographique critique de ce qui est paru à propos d’
Internet, son web et son e-mail,
dans les domaines des sciences sociales, sur l’Afrique. On a aussi lu le compte rendu de Thot sur l’État des Ntic en Afrique de l’Ouest : une bibliographie récapitulative, après l’ouvrage de Bonjawo présenté lui aussi dans Thot et paru chez Khartala en 2002, après lesLes Nouvelles Technologies de l’Information : enjeux pour l’Afrique subsaharienne
de F. Ossama chez L’Harmattan, voici encore Abdoul Ba, spécialiste des Tic qui publie un ouvrage de 281 pages inconnu en Afrique.Seule une visite ponctuelle en Europe donne l’occasion au curieux de découvrir ce titre très attractif qui se cache dans le rayons :
Internet, cyberespace et usages en Afrique
.Les quatre chapitres de cet ouvrage documenté traitent de la genèse africaine de l’Internet. L’entrée de cet outil dans notre continent passe par la médecine, l’université et la coopération. L’exposé sur
l’Afrique branchée
, zone par zone (Afrique du Nord, de l’Ouest, du Centre, de l’Est et du Sud) offre une vue globale de la carte africaine des Tic.Le chapitre 3 peut être en réalité la nouveauté de ce texte, car il aborde le thème de l’Afrique des cybercafés dans quelques pays, notamment la RDC et les les pays de l’Afrique de l’Ouest. Le dernier chapitre reprend, comme les deux premiers, des informations déjà disponibles et largement diffusées dans les revues ou dans des portails consacrés à la question.
Cet ouvrage mérite cependant d’être lu pour sa très riche documentation bibliographique, bien qu’il y manque des références très actuelles et diversifiées. La rareté de la nouveauté constitue en fait son tendon d’Achille. Au rythme où elles évoluent aujourd’hui, les statistiques, dépassées, lui enlèvent l’intérêt qu’il aurait eu avec des délais de publication plus courts.
Par ailleurs, le volume assez gros de cette collection d’informations aurait gagné en qualité avec la diversification des sources. L’auteur s’abreuve effectivement aux sources communes des lecteurs habitués aux travaux sur Internet. Il y manque très cruellement l’expérience du terrain.
La partie de l’ouvrage consacrée, en fin du dernier chapitre, à la formation à distance et à l’école est un douloureux exemple de la mise à l’écart des progrès de ce mode d’enseignement en Afrique francophone au Sud du Sahara. Si, dans ce domaine, Thot estt superbement méconnu ou ignoré, les structures partenariales de formation à distance en Afrique reçoivent, elles, une description assez légère de l’action de ces opérateurs et de leur impact réel sur notre population.
Ni le récent texte de Valérien et alii (2002), ni celui, plus ancien, de Régine Thomas (1997), et encore moins celui de l’Unesco sur l’enseignement supérieur à distance en Afrique ne sont mentionnés, même à titre indicatif. Afin de montrer quelle est la véritable portée de l’Internet et de ses multiples utilisations en Afrique.
Le livre, difficile à lire, par un style pénible et abscons demeure néanmoins informatif pour de nouveaux lecteurs. Il coûte 26 euros et n’est pas arrivé où il est le plus attendu. En Afrique.
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