Publié le 16 décembre 2003 Mis à jour le 16 décembre 2003
Des étudiants des écoles secondaires du Texas recoivent une motivation de valeur pour concourrir aux examens : 100 $ s’ils réussissent un test. S’ils en réussisent plusieurs, en plus de l’argent reçu, cela peut même leur mettre de sauter leur première année d’université (freshmen year).
35 tests différents couvrant 9 disciplines sont offerts, incluant évidemment les sciences mais aussi l’histoire, la biologie, l’économie, les mathématiques et même la musique.
De plus, 150 $ en bonus pour le professeur pour chaque étudiant/test réussi augmente encore plus les enjeux.
Le but de l’opération est de motiver les étudiants des écoles publiques à poursuivre des études supérieures alors que la situation restait stagnante depuis des années au Texas et que les besoins de diplômés compétents augmentent sans cesse.
Alors que le succès du programme attire plus de donateurs et de preneurs-de-tests, plusieurs autres états ne sont pas conquis par l’idée. L’idée d»encourager les meilleurs n’est pas mauvaise en soi mais s’oppose au concept d’aider prioritairement ceux qui en ont le plus besoin.
Durant les cinq dernières années, le nombre d’étudiants qui ont passé et réussi les tests a progressé de 300 %. Le taux de réussite pour les étudiants de minorités est 10 fois plus élevé que la moyenne nationale.
En raison de ce succès, le programme s’est étendu à 46 écoles. Le coût des tests (de 30 $ à 100 $) en décourageait plusieurs. Maintenant, ils n’ont rien à perdre de les prendre s’ils croient qu’ils ont des chances de les réussir. Ils se sentent encouragés à travailler plus fort et, à voir les résultats, l’initiative est tout à fait concluante pour les donnateurs, des entreprises de technologie et des philanthropes, et le gouvernement.
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