On est tenté de croire, au vu des taux d’accessibilité au savoir médiatisé dans le monde, que l’apprentissage en ligne génère des théories révolutionnaires sur l’art d’apprendre, concoctées en laboratoire, par une sempiternelle élite éducative... Pour se rendre compte qu’il en vient tout simplement à mettre à plat les questions essentielles : l’intérêt pour le sujet d’étude est le moteur principal d’une formation réussie; la communication et la collaboration de tous les acteurs -décideurs, formateurs, parents et étudiants- son meilleur gage de succès; la responsabilisation, donc la confiance accordée à l’apprenant dans le processus, un encouragement indispensable. La technologie n’est qu’un outil au service de la pédagogie. Elle permet d’aller au-delà de l’appropriation textuelle, en exploitant les possibilités ludiques du son et de la vidéo par le faire. La capacité au changement est une compétence qu’il est donc utile de favoriser. Saisissez l’occasion de présenter vos propositions pour l’École de demain dans le débat sur l’éducation, la formation à distance y a sa place; essayez Kida@, la formation en ligne 3D, scénarisable et communautaire; apprenez l’adaptation sonore de textes littéraires ou non, un procédé inspirant; choisissez le mot juste avec la Terminologie élémentaire de l’accompagnement de l’OQLF; découvrez l’innovation selon Michael Dell et une infrastructure digne de ce siècle en Utah; FORCIIR, Oasis, e-Lorraine, consultez ces projets porteurs; Atutor, la plate-forme de formation à code ouvert et interopérable; l’ouvrage Collaborer pour apprendre et faire apprendre... Et l’enseignement technique alors ! Bonnes découvertes, Martine JaudeauRédactrice en chef