Dans un récent article paru dans Wired/Infobeat, Beverly Hanly nous rappelait pertinemment que si la préparation et l’enseignement d’un cours collégial sont habituellement l’affaire d’une seule personne il en est tout autement quand il s’agit d’un cours en ligne et l’on ne parle pas ici d’un programme entier !
Alors, un avertissement est lancé aux initiatives individuelles. Celles-ci ont leurs limites et, avec Internet, elles viennent plutôt rapidement. Un cours dans Internet, c’est une affaire d’équipe ET une aventure financière.
Le doyen associé de l’ University of California Berkeley Extension, Gary Matkin, qui a mis son premier cours en ligne en 1995 affirme :
De notre point de vue, un effort d’équipe est essentiel pour créer une classe virtuelle, avec un expert de contenu, un expert de l’enseignement et au moins un technicien chevronné. Les professeurs peuvent être excellents dans leur domaine mais ils ne peuvent en aucun cas être les responsables du design de l’enseignement et ils ne sont pas habitués à travailler en équipe.
Il y a plusieurs problèmes à affronter. Le premier est : qui va payer. Ensuite la technologie, d’une complexité et d’une performance aux antipodes. Ce n’est pas de la télévision. En dépit de tout cela, la technologie elle-même peut être la clé d’un meilleur enseignement dans plusieurs situations.
À ce propos, une étude du département de sociologie de la California State University à Northridge a démontré qu’en moyenne, dans une classe traditionnelle, 15 % des élèves participaient et répondaient aux questions alors que dans une classe électronique, ce taux se situe normalement autour de 90 %. Il y a quelque chose là.
La FAD s’ouvre réellement dans Internet, nous sommes à l’aube d’une transformation de l’éducation.
Pour l’article complet, en anglais.
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