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Publié le 06 octobre 2003 Mis à jour le 06 octobre 2003

De nouveaux arguments documentés pour élargir le choix pour l’ÉCOLE À LA MAISON

Les départements de l’éducation de l’Alaska, du Tennessee et de Washington ont mené des études démontrant que l’étudiant-à-la-maison typique a des résultats supérieurs pour pratiquement chaque mesure significative. Les étudiants-à-la-maison arrivent avec une moyenne de 30 % plus élevée que les étudiants des écoles privées et publiques aux tests de réussite.

Les groupes de l’éducation traditionnelle, après avoir perdu les batailles sur les terrains légal et éducatif, citent souvent les besoins de développement social, comme si l’école était l’unique place où il peut se produire. Ils assument également que la socialisation dans une école publique est invariablement une expérience positive.

Le professeur Urie Bronfenbrenner de l’université Cornell suggère que, au moins jusqu’à l’âge de 10 ou 12 ans, les étudiants qui passent plus de temps avec leurs pairs qu’avec leurs parents tendent à s’appuyer sur les autres enfants pour leurs valeurs. Le résultat ? Ils tendent à avoir une estime inférieure de leur valeur, moins d’optimisme, moins de respect de leurs parents et, ironiquement, même moins de confiance dans leurs pairs. Ceci sans même considérer les étudiants qui sont harcelés, rejetés par les autres, gênés ou soumis à divers facteurs négatifs.

Une étude du Smithsonian Institute par Harold McCurdy conclut par ailleurs que le génie se développe plus souvent parmi les étudiants qui passent plus de temps avec leurs parents et d’autres adultes, moins de temps avec leurs pairs et sont libres de travailler à leurs fantaisies. McCurdy suggère que le système public tend à faire l’inverse et à restreindre un tel développement.

De plus, basé sur l’expérience, des centaines de collèges, incluant Harvard, Yale et Princeton, cherchent à attirer les étudiants-à-la-maison aussi bien pour leurs habiletés sociales développées que pour leurs hauts résultats aux tests SAT.

Par ailleurs, l’école à la maison coûte au trésor public une fraction du coût de l’école en institution (environ 10 %). Quelques incitatifs bien placés plutôt que des obstacles seraient une bonne affaire économique.

Le problème, en conséquence, n’en est pas un académique, d’ajustement social ou même d’intérêt public. Il est politique. Il devient nécessaire de surmonter la résistance de l’école publique et de convaincre les législateurs d’autoriser les parents à éduquer leurs enfants s’ils y sont inclinés.

Personne n’a à être persuadé de faire l’école à la maison. Faire l’école à la maison est un engagement majeur. Mais d’offrir un petit peu d’assistance, même modeste, à ceux qui volontairement veulent le faire, considérant leurs résultats aussi intéressants, serait dans le meilleur intérêt du public et de la société.

«Pourquoi est-ce que des millions d’étudiants qui sont largués ou décrocheurs sont considérés comme un fait habituel alors qu’une seule famille faisant l’école à la maison devient une menace majeure pour le système d’éducation public universel et la survie de la démocratie ?»

Traduit et résumé de CHOOSING TO HOME SCHOOLDavid W. Kirkpatrick Senior Education Fellow U.S. Freedom Foundation - www.freedomfoundation.us    


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