Les cours par ordinateur n’ont pas comme but de détrôner les professeurs

Un programme visant à prévenir le décrochage scolaire et utilisant principalement des leçons par ordinateur ne vient pas à l’encontre des lois de l’État du Connecticut voulant que les élèves reçoivent leur éducation de la part de professeurs accrédités. Ainsi en ont statué les fonctionnaires de l’État en question.

Le plus important syndicat d’enseignants de l’État avait objecté à ce que les ordinateurs remplacent les professeurs à l’école secondaire Nonnewaug de Woodbury. On y avait adopté l’an dernier le Student Technology Education Program. Il s’agit d’un programme d’études par odinateur procurant aux élèves des lessons d’anglais, de mathématiques, de science et de sciences sociales sanctionnées par des examens par ordinateur avec obtention de crédits. Les professeurs se sont plaints d’avoir à donner des notes de passage à des élèves qu’ils n’ont jamais rencontrés dans la plupart des cas.

Suite à ces doléances, l’École a rectifié son tir : d’une participation du corps professoral jugée insuffisante, le programme fonctionne maintenant sous la supervision de professeurs accrédités. L’entente à laquelle en sont venues les deux parties démontre à la fois l’importance du recours à des professeurs qualifiés et à une formule pédagogique souple qui fait place à toute une gamme de méthodes, incluant celles faisant appel aux nouvelles technologies.

«Il semble y avoir un large consensus sur le fait que les logiciels didactiques de qualité viennent en aide aux élèves devant combler des lacunes mais que ces logiciels n’ont pas encore atteint le stade où ils peuvent devenir l’unique source d’enseignement auprès des élèves», cite un rapport issu du ministère de l’Éducation du Connecticut. «Le rôle de l’enseignant demeure d’une importance capitale», peut-on y lire.

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