Université africaine du futur : le Canada vient au secours

En visite à Dakar pour une tournée ouest-africaine Susan Whelan ministre canadienne de la Coopération internationale a annoncé que son pays allait octroyer au Sénégal une enveloppe de 12 millions de dollars qui se répartiraient sur une période de cinq ans. Cette contribution entre dans le cadre de la coopération bilatérale sénégalo-canadienne. L’aide canadienne se poursuivra d’ailleurs par l’entremise du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad).

L’aide du Canada converge surtout vers le secteur du développement et de l’éducation et de l’accroissement de l’utilisation des technologies numériques pour le développement économique et social. En effet, selon Susan Whelan, 60 % de l’aide bilatérale canadienne servent à appuyer le Plan décennal de l’éducation et de la formation (Pdef) dans ses objectifs d’amélioration de la qualité de l’éducation et de développement de la formation professionnelle. "Un appui budgétaire de 5 millions de dollars a été apporté au projet d’appui au volontaire de l’éducation (Pave) dont l’objectif est de recruter du personnel enseignement". De plus, d’ici 2005, le Canada promet de doubler l’investissement dans l’enseignement de base en Afrique pour un coût de 100 millions de dollars par an.

Il est heureux que le Sénégal, qui tient le flambeau du développement éducatif par les technologies en réseau et à travers tous les modes d’enseignements, dont la formation à distance, prenne des initiatives cohérentes et réalistes pour réduire l’ignorance et l’analphabétisme. Les aides reçues de tous les coins du monde ne constituent en fait qu’une conséquence heureuse de sa politique éducative. Que peu de pays africains s’engagent à adopter. Hélas !

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