Les 29 et 30 mars, s’est tenue à Paris la Conférence des administrations des postes et des télécommunications d’expression française (CAPTEF). Elle présentait la diversité des méthodologies adoptées par les pays membres en matière de sécurité des systèmes d’information, de lutte contre le spam et de gestion des noms de domaines.
En conclusion à leurs travaux, les professionnels présents ont adopté une déclaration reconnaissant l’urgence à enrayer le spam, autrement appelé pourriel. Ils recommandent la création d’un fichier de "points de contacts nationaux en charge de la lutte contre le spam" à diffuser auprès des organisations internationales qui luttent contre ce phénomène (OCDE, UIT..).
Selon eux, il convient de renforcer la coopération internationale par l’échange d’informations diverses : législations, besoins spécifiques des pays, technologies anti-spam existantes
Documents à télécharger :
- Présentation CAPTEF Internet
- Déclaration finale
- Définition et méthodes de mesure du spam, par G. Gross, Dolphian
- Forces et faiblesses des francophones, par S. Bortzmeyer, Afnic
- La lutte contre le spam au détriment du Sud ?, par S. Bortzmeyer, Afnic
- Internet et SPAM dans les PVD Francophones, par A. IDO, Institut francophone des technologies de l’information et de la Formation, Agence intergouvernementale de la Francophonie
- Méthodologie adoptée et actions engagées par la Belgique pour lutter contre le spam, par D. Gobert, Service public fédéral économie, Belgique
- Les politiques publiques françaises de lutte contre le spam, DDM
- Stratégie globale et complémentarité des organisations internationales, par Claudia Sarrocco, OCDE
- Le Spam, du protocole à l’action : exemples d’actions pratiques dans la lutte internationale contre le spam, Jean-Jacques Sahel, Politique Internationale des Communications, DTI, Royaume-Uni
- Elements de référence sur la contribution de la Commission européenne à la lutte contre le spam, JF. Soupizet
Les communications à cette rencontre sont consultables en ligne : « Internet et spam dans les pays en voie de développement francophones » par la Direction du développement des médias.