Le rapport « Analyse des politiques d’éducation » de l’OCDE, publié en juin 2005, démontre que plusieurs pays développés ont repensé leurs politiques d’éducation supérieure. Les universités n’ont plus le monopole de l’enseignement supérieur et certaines commencent à réagir dynamiquement.
Les stratégies sont diverses, mais elles vont pour la plupart dans le sens d’une spécialisation et d’un renforcement des axes de force.
Il va de soi que de tels choix impliquent une internationalisation, des infrastructures technologiques, la mobilité des étudiants et une ouverture plus large au public, tant physique que technologique, tout au long de la vie.
Collaboration avec l’industrie, écoles doctorales professionnelles, coopérations inter-établissements et transnationales, augmentation de l’autonomie des établissements, professionnalisation de l’enseignement, spécialisation de la recherche... on a l’impression d’un courant de pragmatisme.
En fait, il s’agit de lier plus fortement les universités à leur milieu de pratique et d’ainsi protéger et développer leur marché de services. Pour répondre à une demande réelle, encore faut-il pouvoir entendre et susciter l’expression des demandes.
Ce document de 153 pages, fort bien fait, est découpé en quatre chapitres :
- Nouvel éclairage sur les options non-universitaires
- Rentabiliser les investissements dans les technologies éducatives
- Avec quel succès les écoles contribuent-elles à la formation tout au long de la vie ?
- Fiscalité et formation tout au long de la vie
Analyse des politiques d’éducation
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