Un phénomène s’est imposé quasi spontanément dans les administrations scolaires : le bannissement des lecteurs numériques durant les examens.
En effet, on peut y télécharger à peu près tout le savoir nécessaire à un examen : les informations clé, les formules, les aides-mémoires et même les références complètes, sous une forme sonore, texte ou visuelle.
La furtivité de ces appareils est suffisamment grande pour que plusieurs élèves les aient utilisés pour tricher, comme ils l’ont fait avec les téléphones cellulaires, maintenant aussi interdits.
Un écouteur sous les cheveux, un écouteur ou un écran collé sur l’avant-bras sous une manche de gilet; n’importe quel moyen peut être utilisé. D’où une politique de plus en plus généralisée d’interdiction complète et sans appel de tout appareil numérique durant un examen.
Même les plus innocents appareils, comme un appareil photo ou un dictionnaire électronique peuvent parfois accepter une clé USB bourrée d’informations. Alors, niet, aucun appareil numérique permis aux examens.
Par ailleurs, on constate qu’une politique éducative fondée sur les valeurs et l’intégrité mène à une diminution plus importante de la triche que n’importe quel bannissement
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Schools banning iPods to beat cheatersSeattlePi
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