Brian Alpert, analyste de la fréquentation web à la Smithsonian Institution
Septième et dernier portrait d'acteurs de la muséologie numérique. Cette semaine, Brian Alpert, analyste de la fréquentation web à la Smithsonian Institution.
Publié le 10 février 2004 Mis à jour le 10 février 2004
Entrevue réalisée en janvier 2004 avec M. Pascal Geeraert et M. Henri Ott, principaux responsables administratifs de l’UVPL.
Les technologies utilisées
Le choix d’une plate-forme technologique peut avoir des implications importantes. Commment vous en êtes-vous sortis ?
Nous utiliisons plusieurs plates-formes; en conséquence nous avons développé un portail suivant nos besoins et assurant, par une procédure de SSO (Single Sign On - signature unique), l’accès aux espaces personnalisés, aux ressources pédagogiques et aux plates-formes de formations. La plate-forme la plus utilisée est webCT.
Les autres plates-formes sont utilisées de manière plus marginale pour le moment (quelques formations) mais nous permettent une "veille " avec deux objectifs :
Nous envisageons en 2004 d’intégrer de nouvelles plates-formes qui seront directement accessibles depuis le portail UVPL.
Avec du recul, quelles seraient les points importants à considérer dans le choix ou le développement d’une plate-forme ?
De façon très résumée :
Un bilan
Après deux ans d’opération, quels sont les principaux effets de l’UVPL que vous avez constaté sur les rapports entre les institutions qui en font partie ?
En trois ans, il y a eu une année d’expérimentation, il s’est construit une relation de confiance complète où la mutualisation n’est plus un concept (formalisé en 1999) mais une réalité bien comprise et qui se traduit par :
Quels avantages concrets obtiennent les institutions :
- gestion du temps et de l’espace y compris pour les étudiants présentiels (grâce au SSO)
- accès aux ressources pédagogiques et documentaires depuis des lieux externes à leurs établissement, voire de chez eux.
Les plates-formes sont utilisées majoritairement pour des formations à distance. L’intégration de l’utilisation des ressources dans les pratiques présentielles se fait de manière à peu près identique mais, considérant le nombre beaucoup plus important de ces étudiants, elle est proportionnellement plus lente.
Les cours médiatisés font l’objet d’une restructuration complète. Pour les étudiants présentiels, on observe un changement progressif de comportement. La relation avec les enseignants est renforcée et peut-être plus personnalisée si nécessaire.
Pour les étudiants à distance, les relations régulières, à travers les différents outils de communication, avec les enseignants et les autres étudiants s’est avéré un facteur de réussite tant au niveau de l’assiduité et de la réduction du nombre d’abandons qu’au niveau de la réussite sur le plan de la formation.
Nous avons recruté des étudiants dans une cinquantaine de pays et de nombreux contacts avec des institutions étrangères qui souhaitent coopérer ont été établis...
On s’est aperçu que le modèle mis en place dans les Pays de la Loire est très souvent cité comme exemple. Il a d’ailleurs retenu l’intérêt de l’UNESCO pour son étude de cas sur les universités virtuelles.
Globalement, l’effet d’affichage de ces nouveaux modes d’apprentissage couplé à la mobilisation des équipes pédagogiques s’est traduit par une augmentation des effectifs des étudiants présentiels. Ce qui est très intéressant !
Merci
Pour plus d’informations :
UVPL http://www.uvpl.org/
Pascal GEERAERT, Chef de Projet UVPL [email protected]
Henri OTT, Chargé de Mission Enseignement Supérieur à la Région des Pays de la Loire, et Directeur Adjoint du GIP Atlantech, Responsable de l’UVPL [email protected]
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