L’équipe de recherche a utilisé une étude menée à la fin des années 1970 par des chercheurs de l’Université Concordia auprès d’un échantillon de 4 109 jeunes (50 % de filles et 50 % de garçons) provenant de familles à faible revenu, qui fréquentaient des classes de première, quatrième et septième année du primaire dans des écoles francophones publiques de Montréal.
Grâce à l’autorisation de la Commission d’accès à l’information du Québec, la professeure et ses collègues ont eu accès aux données du ministère de l’Éducation concernant le niveau de scolarité que ces enfants avaient atteint trois décennies plus tard. Ces données ont été obtenues pour 3 883 jeunes faisant partie de l’échantillon initial.
L'étude souligne l’importance que les politiques gouvernementales favorisent les interventions précoces et continues, depuis le primaire jusqu’à la fin du collégial, afin de soutenir les jeunes de milieux défavorisés dans l’apprentissage de comportements sociaux adéquats et de les aider à accéder aux études postsecondaires.
Pour les filles, le fait d’être apprécié par ses pairs, même avec des résultats scolaires faibles est un bon prédicteur de persévérance aux niveaux supérieurs et pour les gars, même avec de bons résultats, être perçu comme agressif est aussi un bon prédicteur de non persévérance aux études supérieures.
Dans les deux cas, les comportements relationnels sont en cause.
Pour l'article complet : Quels jeunes accèdent au cégep? - Claude Gauvreau - UQAM
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