Faciliter l’accès aux Grandes Écoles de Commerce
La diversité des parcours et des milieux sociaux vient contrecarrer une croyance qui a la vie dure : le coût de ces parcours prestigieux n’est accessible qu’à une élite financière.
Publié le 26 octobre 2021 Mis à jour le 26 octobre 2021
En 2021, le gouvernement français a voulu commémorer le bicentenaire de la mort de Napoléon. Cette décision a suscité plusieurs polémiques. En effet, l'empereur est à la fois une figure de fierté mais aussi de controverse. S'il a mis l'Europe à genoux à un certain moment, ces guerres ont coûté la vie à de nombreux Français, il a été reconnu pour faire de la censure dans la presse et pour le rétablissement de l'esclavage.
Pour l'historien Patrice Gueniffey, il faut faire attention aux étiquettes. Le "bonapartisme" a pour lui mauvaise presse mais il n'est pas nécessairement sombre. Napoléon représente toute de même la prime jeunesse qui ne fera que des erreurs plus tard dans sa vie comme attaquer la Russie, par exemple. Le rétablissement de l'esclavage se fait dans le cadre d'une tentative de paix avec les forces anglaises qui n'ont pas aimé son abolition après la Révolution française. Une décision tragique pour l'expert napoléonien mais nécessaire.
Certes, le personnage ne symbolise pas vraiment les valeurs actuelles promues : il était plutôt froid, agressif et peu touché par le sort de ses contemporains. Néanmoins, pour l'historien, cela serait une erreur de l'analyser sous l'angle moderne. Un point de vue qui a le mérite d'être clair même s'il peut susciter bien d'autres débats.
Durée : 43min17
Illustration : Jeremy Bezanger sur Unsplash
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