Apprendre le vocabulaire anglais avec FreeRice
Apprendre le vocabulaire anglais avec FreeRice
Publié le 06 octobre 2021 Mis à jour le 08 octobre 2021
Le langage « SMS » ou smartphone, la perte de vocabulaire, … sont des
phénomènes réels ou ressentis qui sont dénoncés par bon nombre de
personnes invoquant la baisse du niveau de l’enseignement. Le web et plus
particulièrement les enjeux liés aux moteurs de recherche vont-il
inverser la tendance ?
Nous avons la chance de pouvoir nous exprimer dans une langue aux infinies nuances. Le français permet d’argumenter et de développer des idées de façon détaillée.
C’est en toute logique qu’il a été utilisé pour les échanges diplomatiques pendant de nombreuses années.
Il fut une époque où les diplomates européens parlaient tous le
français. Ensuite, l’anglais s’est imposé au fur et à mesure de
l’internationalisation des échanges. Il reste de cette époque glorieuse
de la langue française divers mots ou expressions comme «agrément» qui ont
été repris presque de façon identique en anglais : agreement. Source : https://www.ledevoir.com/opinion/idees/478351/le-francais-langue-de-la-diplomatie
Le
déclin de l’usage du français dans la diplomatie est-il à présent un
déclin dans l’usage de la langue française et de ses finesses par les
francophones ?
Selon cette source, le nombre de mots utilisés serait de :
C’est
le professeur Alain Bentolila qui a introduit la problématique du
vocabulaire connu par ce qu’il appelle les « moins dotés ». Selon lui ces personnes n’utiliseraient que 250 à 300 mots.
Ne pas avoir la possibilité d’exprimer sa pensée est très frustrant. Mais le vocabulaire, au-delà de l’expression, permet aussi de développer sa pensée. S’il est avéré que des jeunes aient un vocabulaire aussi limité, ce serait inquiétant car lorsque la pensée est trop simple, cela induit des raisonnements simplistes pouvant faire le lit de tous les extrémismes.
Ne pas savoir s'exprimer entraîne frustration et énervement qui finissent parfois en violence qui devient le seul langage que la personne maîtrise.
Le web est une source infinie de savoir. Quiconque maîtrisant un peu les fonctionnalité de Google et ayant quelques notions d’épistémologie, plus précisément de critique des sources, peut apprendre, comprendre et se forger une opinion sur un nombre incalculable de sujets.
En
conclusion, les intérêts commerciaux sont tels qu’il est possible que
le vocabulaire trop varié finisse par devenir pénalisant de ce point de vue.
À l’image de ce que nous voyons sur les réseaux sociaux, une partie des
internautes ne s’expriment qu’en quelques mots avec une capacité
d’attention réduite. Nombreux sont ceux qui ont vu passer l’information
que notre capacité d’attention serait devenue inférieure à celle d’un poisson rouge, c’est-à-dire de 8 secondes.
Le livre, qu’il soit sous forme papier ou numérique, reste donc un élément essentiel pour quiconque veut enrichir son vocabulaire et, au-delà, sa culture générale.
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