Au moment où les universités, les écoles et les établissements secondaires s’impliquent dans l’utilisation des bibliothèques en ligne, les pays africains se rendent compte du retard qu’ils ont causé aux chercheurs de leurs pays. Le Sénégal, le Cameroun et le Burkina Faso possèdent déjà quelques bibliothèques consultables en ligne ou se connectent aux bibliothèques internationales comme la Bibliothèque Nationale française, le Cifdi ou encore celles de l’Inades-Formation ou de l’UVA.
La Côte d’Ivoire, pays dans lequel les infrastructures de formation à distance ont été expérimentées depuis des décennies, vient d’inviter quatorze responsables de documentation à suivre une formation accélérée à l’Institut africain pour le développement économique et social (INADES) d’Abidjan-Cocody. Le thème du séminaire était "Maîtriser CDS-ISIS et les nouvelles technologies pour une meilleure gestion de l’information technique et scientifique.
Ces documentalistes, issus de plusieurs structures éducatives comme le Centre régional de ressource éducative du Zanzan et des Savanes, le Centre national des ressources éducatives d’Abidjan, de l’Institut africain pour le développement économique et social et de l’Université catholique d’Abidjan ont bénéficié d’une semaine de formation organisée par le réseau DOC-ISIS.
Il s’est agi pour les séminaristes d’apprendre à maîtriser le logiciel documentaire. Au cours du séminaire, les apprenants ont appris à mieux gérer les centres de documentation et les bibliothèques. Ils ont également approfondi leurs connaissances du logiciel de gestion documentaire. Ils ont surtout été initiés aux nouvelles technologies (CD-ROM, site internet, intra-net, PC-projecteurs) en vue d’une meilleure gestion et diffusion de l’information.
Et, pense M. Domiang, le responsable de la formation, la formation continue en technique documentaire et en informatique documentaire n’existant pas en Afrique subsaharienne, il importe que les documentalistes, rassemblés au sein d’un réseau qu’ils nomment "DOC-ISIS", puissent combler ce déficit à travers ce séminaire. Eu égard à l’évolution actuelle de l’informatique, du monde de la communication et de l’information.
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